Parole d'associé

Gestion des ressources humaines : retour d’expériences !

9 octobre 2020

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Après quelques années d’erreurs, quelques-unes de mes vérités à moi concernant la gestion des Ressources Humaines…

Michel Houel

Partager et donner le sentiment de partager

Partager, signifie partager les gains mais aussi les tâches fastidieuses. Le bon candidat avec potentiel est au moins aussi bon que moi, alors, dès l’entretien d’embauche mais aussi pendant toute la collaboration, soit je lui ai montré que je savais partager avec lui, soit il se mettra à son compte ou soit il partira chez un concurrent qui l’aura compris plus vite que moi. On finit un jour ou l’autre par avoir les collaborateurs que l’on mérite. Cela vaut le coup de réfléchir au coût du remplacement d’un salarié, et pas seulement le coût économique.

Quand il y a un doute, il n’y a pas de doute

C’est un peu radical, mais à l’entretien d’embauche, s’il est hors de question de s’attacher à un détail physique, je préfère me dispenser du candidat dont quelques-unes de ses réponses à mes questions m’intrigueront.

Faire avec les compétences à notre disposition

Aucune entreprise ne peut se vanter à juste titre de n’avoir que des salariés parfaits. Mes concurrents ont les mêmes problèmes que moi. J’ai fini par comprendre que je devais faire avec les personnes en place. Alors, si je suis assez compétent pour imaginer et mettre en place les bonnes méthodes et la bonne organisation, je pallierai les lacunes de ces mêmes salariés. La balle est dans mon camp.

Demander à ses salariés d’être à moins de 100% de leur potentiel

Encore une nouvelle évidence, je gagne davantage à utiliser quelques collaborateurs à 80% que moins de collaborateurs à 120%. Pas évident au début, très clair après quelques années, on se sera rémunéré par un travail mieux fait, des clients davantage satisfaits et un turn-over limité.

Ne pas se sentir en infériorité par rapport au salarié

J’ai longtemps cru être pris en otage par le salarié “in-gardable”, en pensant que je ne saurai faire “sans” et qu’il trouverait du travail ailleurs dès le lendemain. Mais trouver un emploi n’est pas chose si simple et le salarié ne se sent pas toujours en position de force. Si j’ai perdu pas mal de salariés que je considérais “stratégiques”, à chaque fois j’ai trouvé un remplaçant au moins aussi performant et on a poursuivi notre chemin sans se retourner.

Ne pas craindre les prudhommes

Si cette institution existe c’est qu’elle a sa place dans la société autant pour le salarié que pour l’entreprise. Chaque fois que je pense être dans mon droit, je ne recule plus devant la crainte d’un prudhomme. J’ai parfois perdu mais souvent gagné aussi. Et même quand j’ai perdu, cela a été souvent un mal pour un bien.

Mettre en place des systèmes d’incitation rapides

Nous avons tous besoin de reconnaissance et souvent de récompense. Celle du patron tombe en même temps que chaque commande. J’ai compris qu’il fallait qu’il en soit de même pour les salariés. J’ai remplacé les primes annuelles par des primes mensuelles voir hebdomadaires et directement virées sur le compte en banque du salarié. L’échéance annuelle pour le salarié est trop lointaine.

Trouver le bon outil pour embaucher

Quel que soit le profil recherché, j’ai essayé la boite d’intérim spécialisée en embauche = nul, le cabinet spécialisé en recrutement = nul et puis le site INDEED que m’ont conseillé mes ados concernés = bien, efficace, pratique, simple et relativement pas cher. Bref, soyons toujours à l’affut du site à la mode auprès des personnes à la recherche d’emploi.